New York, 2021. La guerre des Corbeaux est terminée. Dans le sang et la poussière, New York renaît de ses cendres. La vie reprend : l’université de magie Brakebills rouvre ses portes et les speakeasies accueillent de nouveau les riches magiciens de l’Upper East Side tandis que les bas-fonds du Bronx enterrent leurs morts. Cinq ans de guerre et rien n’a changé : la magie la plus pure est toujours réservée à ceux qui vivent en Haut, tandis que les relents d’alchimie souillée ruissellent dans les ruelles du Bas. C’est ainsi depuis des siècles, depuis que la Ligne qui sépare New York entre eux a été tracée. Et dans l’ombre, pourtant, la révolte gronde. Les trahisons se préparent et seule la lueur d’une dague tranchera l’obscurité.
city dark urban fantasy, 16+. / 1 rp par mois. / pas de minimum de mots. / le forum est configuré UTC−4 (heure canadienne) / drama inrp, not irl. stay fresh.

-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

 

 a solitary place (l/a)

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
Lucretia Mulver

Lucretia Mulver

profile
· pseudo : jiji (elle)
· messages : 225
· points : 554
· multicomptes : Fairuz Willowisp


· ava + @ : Adria Arjona @ kidd + eternallyinfinity
· clan : Mulver | house of snakes
· birthday : twenty-seven years old (02.11)
· occupation : queen of the concrete jungle | Stratège du Haut, leader du clan Mulver
· civil status : hardest to love | fiancée à son ancien crush, engagement détesté, le cœur pourtant surprotégé bat déjà ailleurs
· tarot card : the fool ; reversed
epitaphe : a solitary place (l/a) - Page 2 WYEFxmI
but it's okay, I adapted anyway

· style rp : rythme moyen | rp à la troisième personne, narration en français, dialogue en anglais ou en français selon votre envie.
rp card

semper fidelis
· warning: guerre et ses séquelles, deuil, meurtre, corruption, abus d'alcool.
· triggers: irp : parlons avant ; en tous cas : j'évite ésotérisme, sacrifices, pédophilie, inceste et mention directe de viols. irl : si on se connaît pas, l'humour noir sans disclaimer.
· liens et dispo rp:


a solitary place (l/a) - Page 2 Empty
Re: a solitary place (l/a)  ·  20/06/21, 12:02 pm

Si Lucretia est vexée, elle n’en montre rien, peu importe que ses courbes ne l'intéressent pas, il y en a d'autres qui donneraient beaucoup pour être à sa place. — Good, will save me the trouble. C'est presque un sourire sincère qu’elle lui offre avant d’arborer un certain sérieux quand ils se mettent à danser. Elle n’a pas besoin de réfléchir aux pas, non seulement parce qu’Aysar est censé mener et ne se débrouille étonnement pas trop mal, mais aussi parce que ça fait partie de ces choses qu’elle a appris suffisamment jeune et suffisamment bien pour pouvoir les réaliser sans effort. Le temps passe avec une lenteur infinie malgré tout. Ce n’est rien de moins qu’une torture. Ils jouent bien leurs rôles toutefois, sans y penser, leurs regards se croisent à peine, ils font mine d’être à l’aise, pas dérangés d’être là, pas dégoutés de se toucher. Quand la musique s’arrête, Lucretia ajoute une jolie petite touche en tapotant l’épaule de son promis délicatement, un sourire charmant sur les lèvres. — Not bad. Même si la voix exprime un peu de déception ; ce n’est pas ce soir qu’elle lui pétera les rotules. — Grab my waist. Let’s go to the buffet together,  then I’ll pretend to go to the bathroom so we can avoid each other for as long as possible. Jusqu’à qu’on vienne de nouveau les embêter, les forcer à danser, ou pire s’embrasser. Elle n’attend pas avant de mettre son plan à l’œuvre, tâchant pour sa part de ne pas avoir l’air trop révulsée qu’il la tienne par la taille alors qu’elle attrape une mignardise au hasard. Elle va pour la porter à sa bouche et puis, toute consciente des regards sur eux décide plutôt de la lui présenter à lui. — Come on. Le ton est joueur, juste parce qu’on pourrait l’entendre cette fois et qu’elle ne peut plus se contenter de sourires ostentatoires pour couvrir ses paroles sèches. Elle évite de ne serait-ce qu’effleurer ses lèvres comme si elle avait peur d’y contracter une maladie et attrape pour elle-même à peine de quoi éponger un dixième de l’alcool déjà ingurgité avant de justement boire un peu plus et enfin s’éclipser.

— Out. Ordonne-t-elle dès qu’elle a un pied dans les toilettes, virant les quelques femmes assemblées là pour fermer la porte et s’autoriser un moment de solitude, à défaut de paix. Elle aimerait pouvoir trouver Aries et lui dire de la ramener chez elle, elle a déjà bien assez donné. Elle aimerait pouvoir écraser son poing contre le miroir au lieu de s’observer elle-même comme sa pire ennemie. Elle fume une cigarette tout à fait illégale, sans égard pour l'affiche rappelant l'interdiction, s’éclabousse un peu d’eau, se re-poudre le nez et se reprend. Elle a survécu à la guerre, ce n’est pas une soirée qui la mettra à genou. Un sourire est plaqué sur ses lèvres quand elle ressort, attrapant une énième coupe qui ne sera certainement pas la dernière, et un bras au hasard pour se laisser emporter dans une conversation à la banalité affligeante. Elle évite ses proches ce soir, pour éviter d’avoir à être elle-même, des fois que le masque sur son visage finirait par se fissurer. Elle évite ses amis qui sont venus la soutenir et évite surtout de remarquer les absents. Aucune surprise, mais un peu de déception, beaucoup de soulagement ; elle craint que la mascarade n’ait été bien moins convaincante s’Il avait été dans les parages. — Come mija, you have to cut the cake. Elle est complètement perdue quand sa mère vient la retrouver, des bulles plein les veines, elle hoche simplement la tête en la suivant, parvenant à ne rien montrer de son courroux quand elle se retrouve côte à côte avec Aysar. Quelques flashs l’aveuglent — dirigés vers leurs traits ou l’énorme gâteau au glaçage blanc posé devant eux, difficile à dire. Le couteau qu’on lui fourre dans les mains l’ancre à la réalité, elle en esquisse un sourire sincère pour la première fois de la soirée, rêvant des dégâts qu’elle pourrait causer avec cette lame aiguisée. Finalement elle doit laisser de la place aux doigts d’Aysar sur le manche pour qu’ils tranchent ensemble une première part qu’ils ne toucheront pourtant ensuite probablement pas. Elle en tous cas n’a pas faim, ni le cœur à apprécier leur public qui les applaudit bêtement. Elle essaye de ne pas penser au fait que tout ça n’est qu’une répétition générale pour la soirée plus grandiose encore qui célèbrera dans quelques mois leur sentence. — I think it’s a tres leche. L’informe-t-elle platement, admettant au passage qu’elle n’a absolument rien eu avoir avec les préparatifs de ce soir. — Can you please look over here? Little smile for the camera? Elle se laisse aveugler par les lumières, ses lèvres s’étirant dans un sourire aviné, elle parvient même pas ne pas grimacer quand vient la requête ultime : — Give us a kiss.
Over my dead body.
Alors Lux joue de la seule carte qu’elle peut jouer pour éviter d’avoir à se tuer ce soir — outre la timidité à laquelle personne ne croira — ; elle plonge la main dans la part de gâteau qu’ils viennent de couper pour en attraper un bon morceau qu’elle écrase sans prévenir sur le visage de son fiancé en éclatant de rire.
Aysar Shah

Aysar Shah

profile
· pseudo : kidd, faustine (she/her).
· messages : 501
· points : 1361
· multicomptes : andreas, amber, noor.
· ava + @ : zayn — self/av, k. rokowski/quote.
· clan : shah — blood debt for the mulvers for the last fifteen years.
· birthday : december 31 (30)
· occupation : works as a nurse, specialized in defensive and healing magic.
· civil status : engaged to lucretia, but falling in love with someone else ¯\_(ツ)_/¯
· tarot card : the hermit, down side — stands behind, loner, uneasy with contact.
epitaphe :


· ⊹    ˚ ✵

. ⋆ . ·

[ moodboard ]

half hope, half agony

this is a place of lost souls
and evil thoughts.


a solitary place (l/a) - Page 2 Tumblr_o1cryouyHS1qcg89so2_400

Spoiler:

· style rp : rythme aléatoire, dialogues en français et anglais (mostly), troisième personne du singulier [complete - harjwan, odalis, lucretia, oney, mafalda, emelia, mara].
rp card

semper fidelis
· warning: grief · drugs/alcohol · mention of death · depression/s*icidal thoughts · sex · crude language.
· triggers: on peut en parler ensemble.
· liens et dispo rp:

https://abladesosharp.forumactif.com/t63-glory-and-gore https://abladesosharp.forumactif.com/t91-aysar-shah

a solitary place (l/a) - Page 2 Empty
Re: a solitary place (l/a)  ·  06/07/21, 08:56 pm

Aysar aurait voulu être partout sauf ici. Lucretia partie vers les toilettes, il observa la salle du coin de l'œil, le regard critique et les mains enfoncées dans les poches de son costume entièrement noir, jusqu'à ce qu'on lui rapporte une coupe de champagne. D'un simple signe de tête, il remercia le serveur et la porta à ses lèvres, profitant du répit que l'on voulait bien lui laisser le temps de quelques secondes – minutes s'il était chanceux. Aysar était fatigué. Aussi bien physiquement que moralement, il était épuisé et n'aspirait qu'à une chose : pouvoir s'extirper de cet enfer en robes de bal et costards trop chers pour retrouver le calme et la solitude de son appartement, uniquement troublés par les mouvements lents et nonchalants du chat qui lui servait de colocataire. La multitude de visages ne faisait qu'ajouter à cette fatigue et cette lassitude qui le prenaient au corps autant qu'au cœur ou à l'âme. Les small talks ? Très peu pour lui. Aysar Shah n'était pas un homme bavard. Il n'était pas de ceux capables de tenir de longs discours sur la pluie, le beau temps, la brillance des étoiles ou la beauté d'un paysage qu'il ne connaissait que trop bien, jusqu'à ce qu'il en devienne parfois étouffant. New York faisait partie de lui, le Haut aussi, et pourtant tant de fois avait-il voulu s'en échapper, disparaître jusqu'en Inde, oublier les trémolos de son existence le temps de quelques semaines. Mais il en était incapable et, les pieds vissés au sol new yorkais, il s'accommodait de force à ce qui l'entourait. Normalement. Ce soir, c'était de plus en plus difficile de faire semblant et il se sentait doucement défaillir sous le poids que faisait peser sur lui une décision qu'il n'avait jamais prise. Peut-être que dans d'autres circonstances, Lucretia et lui auraient pu s'entendre. Peut-être auraient-ils même pu se réjouir un peu de ces fiançailles, car à défaut d'éprouver un amour fort et triomphant l'un pour l'autre, ils auraient pu avoir une affection suffisante pour se figurer qu'ils n'étaient pas dans les mauvais choix l'un pour l'autre, mais plutôt dans le haut du panier. Il soupira, jeta un regard vers la fenêtre du balcon mais renonça bien vite à s'y engouffrer à nouveau, entendant son prénom pour le faire venir jusqu'au gâteau.
Elle sentait la cigarette. Fumer dans les chiottes, c'était digne d'une grande dame de ce monde ? Aysar se garda bien de partager les commentaires que ça lui inspirer. De toute façon, l'ouvrir n'était jamais une bonne idée quand il s'agissait des Mulver, des décisions qu'ils prenaient, et de la possibilité qu'ils glissent un peu de poison dans sa part de gâteau ou tentent de faire passer un assassinat pour un accident – oh, le Haut pleurerait sur la perte subite de Lucretia par rapport à son fiancé si récemment dévoilé, et lui finirait sans doute dans les décombres d'une histoire devenue chaotique ces dernières années. Aysar n'avait peut-être pas un grand instinct de survie, mais il se refusait de tomber aux mains des Mulver. Laissant tomber les idées morbides qui le traversaient (comme bien trop souvent), il s'approcha du gâteau avec Lucretia, revint glisser son bras autour de sa taille et se mit à espérer que tout devienne suffisamment mécanique pour qu'il n'ait plus à y penser par la suite – ni à subir les émotions diverses et négatives qui le traversaient à chaque contact, lui qui préférait se tenir à un mètre minimum de distance de chaque humain qu'il croisait. Il retint ses soupirs, glissa ses doigts autour du manche du couteau, coupa la part avec Lux et advienne que pourra. En arriver à cet instant prouvait que la soirée s'apprêtait à toucher à sa fin. Bien plus proche de l'évasion que de l'arrivée, ils pourraient bientôt se séparer l'un de l'autre et ne plus se croiser jusqu'à ce que leurs obligations n'entrent en compte. — Nice, se contenta-t-il de répondre à la remarque sur les saveurs, peu enclin à s'intéresser outre mesure à ce qui serait forcé d'effleurer son palais tôt ou tard. Les flashs crépitaient autour d'eux. Les lumières se succédaient de part et d'autres de la pièce et, forçant un sourire fin et discret, comme ceux qu'on lui avait toujours connus, Aysar se retint de justesse de froncer les sourcils à l'évocation d'un possible baiser. Please, no. Il se doutaient que l'un comme l'autre auraient bien trop de mal à ne pas grimacer au contact de leurs lèvres et, pris de court par le goût sucré qui déferla sur ses lèvres, il fronça légèrement les sourcils et coupa sa réflexion. Fuck off. Ses iris ambrés se parèrent l'espace d'une fraction de secondes d'un noir profond, avant qu'il ne se ressaisisse. Si elle voulait à ce genre de jeu, alors il jouerait aussi, il savait faire. Resserrant ses doigts autour de sa taille, il esquissa un sourire finement ficelé mais terriblement faux et se pencha vers elle pour venir frotter son visage au sien, étalant sur sa joue une partie des restes de gâteau pris dans sa barbe. Les rires s'élevèrent autour d'eux, entrecoupés de soupirs attendris. Ça marchait. Ils croyaient, ou du moins se persuadaient de croire en cette complicité complètement factice et encore en rodage entre eux. Ils leur donnaient ce qu'ils voulaient voir et eux, en face, tous autant qu'ils étaient, s'en nourrissaient sans mal.
Aysar desserra ses doigts de sa taille pour attraper une serviette posée sur la table. Il frotta sa joue, lança un regard vers les gens présents face à eux. — Well, thanks to Lucretia, I can tell it's pretty good. Ses sourires ne gagnaient pas en sincérité. Sa fatigue, elle, prenait du terrain. Il se retint de pincer les lèvres. — Now, I'm sorry, but I gotta clean that face. Quelques rires s'élevèrent de l'assemblée et, reposant sa serviette sur la nappe désormais maculée de gâteau, il lança un regard à Lucretia et s'éloigna pour retrouver les toilettes des hommes. Quelques regards se posèrent sur lui ; il avait tellement l'habitude qu'il n'y prêta même plus attention. Il attrapa des serviettes en papier, entreprit de nettoyer son visage, les poils de sa barbe embourbés de sucre, et se rinça les traits à l'eau froide. Une mèche de cheveux retomba devant son visage et, résigné, il décida de la laisser là. Son regard se porta sur sa montre. Il pouvait sans doute se permettre de gagner un peu de temps, grappillant des minutes qui l'amèneraient plus près de l'instant où il pourrait enfin sortir. Aysar se passa une main sur le visage, attrapa de nouvelles serviettes, épongea les gouttes d'eau froide qui roulaient de ses tempes à son menton, laissant un sillon brillant sur leur passage. Il croisa son regard, là, dans le reflet du miroir. Et la seule question qui lui vint en tête fut : comment allait-il pouvoir se sortir de ce merdier ?

La soirée continua et aucun incident ne fut à déplorer, si ce n'était la mauvaise humeur grandissante des deux fiancés, de moins en moins capable de se supporter l'un l'autre. Ils n'en montraient rien au reste du monde mais eux, le savaient. Ils le ressentaient autant que leur vis-à-vis et c'était suffisant pour rajouter une couche à l'ambiance déplorable qu'ils nourrissaient entre eux. La bienséance le força à rester calme, poli, courtois. Il ne dérogea pas à la règle, continua de descendre les coupes de champagne qu'on ne cessait de lui apporter et n'écouta que d'une oreille les conversations qui se tenaient autour de lui, jusqu'à sentir une main sur son épaule. — Aysar, why don't you escort Lucretia back to her apartments ? La voix de la mère de sa fiancée sonna comme une libération tant attendue et terriblement méritée. Aysar la regarda, puis lança un regard vers Lucretia encore à ses côtés et, avant qu'elle ne puisse contester, il acquiesça. — With pleasure. La bienséance, toujours, régnait et pourtant il se refusait à laisser s'évader sa porte de sortie. Quelques salutations furent échangées, quelques brèves paroles également et, finalement, Aysar s'immisça dans l'ascenseur, silencieux, l'humeur morose et le visage fermé, maintenant à l'abri des regards indiscrets. Il déboutonna les premiers boutons de son col, cherchant un peu de facilité à respirer, et planta ses dents dans l'intérieur de ses joues.
 
a solitary place (l/a)
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
A BLADE SO SHARP :: new york — le haut. :: midtown :: habitations-
Sauter vers: