New York, 2021. La guerre des Corbeaux est terminée. Dans le sang et la poussière, New York renaît de ses cendres. La vie reprend : l’université de magie Brakebills rouvre ses portes et les speakeasies accueillent de nouveau les riches magiciens de l’Upper East Side tandis que les bas-fonds du Bronx enterrent leurs morts. Cinq ans de guerre et rien n’a changé : la magie la plus pure est toujours réservée à ceux qui vivent en Haut, tandis que les relents d’alchimie souillée ruissellent dans les ruelles du Bas. C’est ainsi depuis des siècles, depuis que la Ligne qui sépare New York entre eux a été tracée. Et dans l’ombre, pourtant, la révolte gronde. Les trahisons se préparent et seule la lueur d’une dague tranchera l’obscurité.
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Odalis Mulver

Odalis Mulver

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· pseudo : emilie / elle
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· points : 932
· ava + @ : sara esparza / le modeste chat-crâne(kidd)
· clan : mulver par la naissance, infidèle par tempérament
· birthday : 24 y.o
· occupation : wandering, hating visitors (curator, met. museum of magic)
· civil status : secretly (but obviously?) in love
· tarot card : the hanged man ; beware of those you can flip any situation cause they know it better than you do.
· style rp : rythme aléatoire à rapide, troisième personne du singulier, tous types de longueur de rep bienvenue si vous acceptez que j'écrive un poil trop de mon côté
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· warning: maladie ; mention de la mort ; relations familiales tendues ;
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waiting game /y  ·  21/07/21, 05:53 pm

Les ongles pianotent impatiemment l'accoudoir du fauteuil dans lequel Odalis trône plus qu'elle n'est assise. Ca n'a même pas encore vraiment commencé que ça l'ennuie passablement, ce rendez-vous. Si elle a accepté c'est simplement par acquis de conscience professionnelle, mais certainement pas par sympathie ou civisme. Le port de tête altier au comble du mépris, elle suit avec dédain les cent pas de cet homme d'affaire, vague connaissance éloignée de son père, qui est venue la chercher pour réclamer son expertise sur un tableau qu'il a pour ambition d'acquérir aujourd'hui. Plus son impatience et son excitation à lui gonflent, plus la lassitude et l'aigreur d'Odalis se creusent. Elle retient un soupir exaspéré, jette un coup d'oeil pour la cinquième fois à sa montre. A chaque nouveau tour de la trotteuse, elle se promet de bientôt se lever, de planter là celui qui tourne dans la suite du casino comme un lion en cage, ainsi que celui qui est censé apporter la toile.
Le problème, c'est la curiosité, bien aiguisée. Celle qui a été poli minutieusement au fil de ses réflexions, se demandant d'où sortait précisément ce tableau. Pourquoi il est disponible sur le marché. Ne fait-il pas parti de ceux qui ont disparu pendant la guerre, passant la ligne l'air de rien ? C'est comme une minuscule démangeaison, quelque chose qui donne envie de se gratter de façon récurrente : les interrogations sont revenues toutes les heures et continuent de la harceler, la tenant plus qu'elle ne veut bien le reconnaître, assise dans un fauteuil en cuir. La suite la laisse profondément indifférente, guère plus intéressée par le champagne dans son seau où les glaçons fondent. Sans doute que la nuitée coûte cher. Les meubles en tous cas le laissent entendre. L'ambiance feutrée l'ennuie.
Tout l'ennuie.
Lorsqu'on frappe enfin à la porte, elle ne peut se retenir de constater le regard sur sa montre, d'appuyer un regard désapprobateur qui souligne à quel point elle s'estime patiente d'être toujours là quand elle rêve d'étrangler autant l'acheteur que le vendeur qui daigne enfin les gratifier de sa présence. Loin de se lever, pour l'accueil, Odalis reste enfoncée dans son fauteuil, croise les jambes pour démontrer toute la chaleur dont elle a l'intention de faire preuve - à savoir, sous-titres, aucune. Elle détaille un instant le nouveau venu. Le nez se plisse. Jamais croisé à sa connaissance. "On peut posséder un tableau qui vaut une petite fortune mais pas s'acheter une montre ? Quelle première impression délicieuse" Ca vaudra pour les salutations, parce qu'elle estime qu'elle n'a pas à se présenter. Qu'on la reconnaisse ou non -et pour ne pas remettre une fille de la famille qui tient le Haut d'une main de fer, et qui a écrasé le Bas, il faut soit le vouloir, soit le mériter- la benjamine des Mulver se refuse à donner la plus petite importance à qui vient de passer la porte. Dans les faits elle devrait éprouver quelque chose de l'acabit de l'émoustillement, en réalité sa curiosité qui a trop mariné et est de moitié écrasée par l'amertume. Elle joue distraitement avec une de ses bagues pour apaiser la brûlure de cette impatience orgueilleuse. "Si t'espères vendre ce tableau aujourd'hui, il va d'abord falloir me le montrer." Les lèvres s'étirent en un sourire saccharin parfaitement faux et forcé qu'elle ne tente même pas de maquiller. "Et rien qu'à moi." Un sourcil est haussé, en guise de pression parce qu'elle en a déjà marre d'attendre depuis tout ce temps, mais aussi parce qu'elle ne compte pas bouger de là où elle se trouver pour ce faire. "Mais prends ton temps, j'adore perdre mon temps avec des amateurs." D'où sort ce putain de tableau ? C'est une litanie entêtante, alors même qu'elle emploie toute son énergie à verrouiller cette curiosité. C'est au moins tout l'atout d'une vingtaine d'années d'existence à ne rien laisser transparaître au reste du monde, Odalis règne dans trois domaines : n'afficher rien d'autre qu'un ennui agrémenté de mépris, exaspérer les autres, ne plier à aucun joug des codes sociaux.
Aujourd'hui, elle déploie les trois comme une manche gagnante classique, et si elle passe pour désagréable, ça n'ira jamais plus loin que dans le sens de la réputation des Mulver dans certains coins de cette ville.

Yaj Willowisp

Yaj Willowisp

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Re: waiting game /y  ·  31/07/21, 09:59 am

Au gré de ses plus sombres larcins, Yaj avait pris de l’âge, pris de l’insolence autant que de l’expertise. Maintenant habitué à ces toiles impudentes, aux contenues consciencieusement étalé à même le canevas, il s’était oublié tant de fois en ces oeuvres qui ne lui appartenaient pas. Il était déjà trop de ses joyaux trônant en ces salons décharnés de quelques familles fortunées. Trop de ses compositions déguisées en ces oeuvres de maître qu’il recopiait furieusement pour quelques billets. Faussaire hors pair, inconnu incapable de signer la moindre de ses réalisations, c’était toujours plus de lui qui s’étiolait à se prétendre plus que ce qu’il n’était. Adoucissant le trait, reproduisant l’usure de ces trop nombreuses années, sa main était assurée, son œil acéré. Pourtant, exhalant sous l’égide de ses mécènes avides, il voyait souvent le butin de son labeur s’envoler en d’autres mains. Créature affamée, se rêvant un instant plus que ce qu’il n’était, l’Icare de pacotille était voué à s’y cramer les ailes. Le mythe comptant l’irrémédiable chute de ceux convoitant du ciel ses lueurs quand ils n’étaient pourtant destinés qu’au poids de cette gravité les clouant ici-bas.
Il était pourtant là, où on ne l’attendait pas, sa toile sous le bras. Arrachant sa carne aux serres insatiables de ses commanditaires, il s’était éloigné de leur terrain de chasse. Un plan qui sur le papier faisait immanquablement sens quand pourtant maintenant qu’il avait traversé la frontière de son univers il ne savait plus trop bien ce qu’il était venu cherché au-delà. Spectre longeant les murs de leur cité, contemplant l’arrogance de leurs tours, Yaj s’évaporait au tranchant des ombres sur son chemin. Le souffle court, le cœur en nage, il ne regrettait rien de son arrogante défiance quand bien même il ne savait l’issue de ses folies. Tout ici était différent, étranger, pour le gamin habitué aux ruelles de son enfance, aux murs de l’orphelinat. Observant les passants croisant son chemin sans le regarder, il contemplait la bâtisse où prendrait place leur singulière cabale. Les individus bien portants entrant et sortant de ce qui devait être un hôtel luxueux. Le genre d’endroit où un gamin de son étoffe ne risquait pas de se perdre. Continuant à dévisager les lieux, cherchant fiévreusement la présence de quelques intrus venus dérober son bien, les minutes s’écoulèrent tandis que le monde continuait à tourner.
Finalement rassuré de la quiétude établie en cette rue, il attrapa son fardeau avant de traverser la route. On lui indiqua sobrement la pièce où il était attendu avant de le guider jusqu’à la fosse aux lions. Abattant ses phalanges contre le bois ouvragé, quand bien même on lui avait inculqué un semblant de manière au sein de l’orphelinat, il ne manqua pas d’ouvrir la porte sans attendre d’y être invité. Les prunelles découvrant sa victime, couronnée de gaucherie et de faste, ses traits se crispèrent soudainement tandis qu’il découvrait une autre inconnue dans l’équation de ses méfaits. “Et on peut posséder de quoi se payer un tableau de cette valeur sans manière, intéressant.” Détaillant la vipère dispersant allègrement son venin, il se demandait pour quelle raison celle-ci était présente. Comment elle pourrait bien troubler ce qui devait n’être à peine plus que le vol d’une sucette à un enfant? Néanmoins irrité par ses manières, par la façon dont elle se tenait comme si tout ce sur quoi ses prunelles se posaient lui appartenait, il n’avait pu s’empêcher de réagir amèrement. Conscient d’offrir une piètre prestation, il se demandait comment ses aînés se seraient comportés à sa place? Peut-être plus sereinement? Moins sottement que le petit dernier incapable de ne pas inlassablement se jeter tête la première en des maisons en feu dont il ne saurait ressortir autrement qu’égratigné. Se tournant vers l’acheteur, Yaj s’apprêtait à ouvrir la bouche quand la voix de la parfaite inconnue s’éleva une fois encore. “Sauf votre respect, je ne suis pas venu pour faire affaire avec vous.” Tranchante, la jeune femme concluait sa phrase pleine d’une certitude résidant entre les lèvres de ceux n’ayant jamais dû à implorer dans leur vie. Malgré lui, le galérien ne pouvait s’empêcher de l’abhorrer pour le naturel de son arrogance. Pour la manière dont elle le remettait en questions persuadées de commander tous ceux existant sous le feu de ses iris. “Très bien, la porte est juste là, toute cette affaire ira beaucoup plus vite sans que je ne sois remis en question par quelqu’un qui ne sait probablement pas faire la différence entre un Sargent et un van Dyck.” Déposant avec soin son sac sur le bureau trônant au milieu de la pièce, il porta sa main à la tirette avant de relever les yeux vers l’inconnue. Soutenant son regard, il espérait qu’elle quitte les lieux, sa présence remettant entièrement en question l’inconscience de cette entrevue.
Odalis Mulver

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Re: waiting game /y  ·  15/08/21, 01:04 pm

La réplique n'a aucun délai pour être retournée mais passe juste au dessus de l'épaule d'Odalis, n'effleure pas une mèche, encore moins la chair. Impassible à une rétorque qui ne peut pas sonner juste tant qu'elle n'aura pas pour désir d'investir le moindre centime dans une toile. Les manières, elle le connait, c'est le privilège des enfants qui hantent indéfiniment les demeures familiales sans n'avoir rien d'autre à faire qu'apprendre le monde extérieur sans y mettre un pied. La nuance se loge simplement dans son refus d'exploiter cet apprentissage qu'elle juge obsolète : pourquoi ramper dans la politesse lorsque de toute façon ça n'apporte rien de plus que des douleurs dans l'échine à force de trop se courber ? Un grognement désapprobateur vibre dans le fond de sa poitrine alors que le regard se perd en décrivant une ellipse lasse. Les simagrées d'une vente n'ont rien de palpitantes, encore moins lorsqu'elle se voit momentanément repoussée comme un élément qui entrave. Mais balayer Odalis n'a jamais rien donné de concluant. D'autres ont essayé bien avant le porteur de tableau et la moisson n'a jamais ramené que l'indifférence profonde personnifiée dans son corps frêle et ses regards fatigués. Elle passe un index songeur sur ses lèvres, méditant sur cette pointe étrange qui chatouille dans l'estomac : de l'amusement, de le voir essayer de parler de respect quand cette pièce n'en cache dans aucun recoin. "Mais c'est pas comme si ton avis comptait. Toi ton rôle c'est d'apporter, d'attendre gentiment, et si les astres sont bien alignés, de prendre l'argent qui te revient vaguement, et c'est tout. Personne n'attend de toi que tu penses par toi-même et que tu décides à qui tu peux parler." Le ton est volontairement trop posé et trop sucré, comme si elle prenait la peine de s'adresser à quelque simplet rentré là par hasard.
C'est comme ça qu'il lui parait : un papillon qui a vu de la lumière, sans considérer que peut-être l'ampoule était d'humeur à le faire griller. Pas qu'elle soit lumineuse Odalis. Assassine, par contre, ça, peut-être. Elle incline la tête, l'étudie, ouvre quelques paris mentaux sur qui il est, comment il occupe son temps et si c'est bien le tableau attendu qu'il a ramené ou juste une banale erreur de parcours qui lui coûtera très cher.  Elle a presque la curiosité qui s'étire paresseusement et se réveille lorsqu'elle pense qu'il va céder, montrer ce pour quoi elle respire ses airs, et pourtant il s'offre un détour arrogant, une invitation téméraire pour lui stipuler que son départ serait plus qu'apprécié. "Bien sûr." Les crocs dévoilés en un sourire sirupeux qui ne porte ni chaleur humaine ni amabilité, Odalis le toise comme elle le ferait avec n'importe qui d'autre. Son tempérament à lui, d'une immaturité qui n'a rien à envier à la sienne - ils sont au moins raccords sur cette partie sans être capable de l'entendre- apporte une satisfaction certaine. "C'est épuisant de devoir enfoncer des portes ouvertes pour que les égarés de service resituent le contexte. Odalis Mulver. Ma culture va très bien merci. T'es quelqu'un toi ou juste le coursier ?" Evidemment que non, sinon elle connaîtrait ce visage, et y apposerait un nom, à force d'arpenter le domaine comme une bête sauvage. Elle se garde bien de préciser son métier, s'il le sait de lui-même, ce dont elle doute, il a de la chance, et veillera à ne plus sauter sur la glace au milieu du lac gelé. S'il l'ignore, alors il mérite tout ce qui lui arrivera par la suite, et elle n'éprouvera aucune culpabilité de s'en prendre à lui. L'atmosphère est parcourue d'électricité statique et c'est précisément le milieu dans lequel elle se complait sans avoir à forcer sur une quelconque apparence. Les mondanités sont épuisantes, les gens aussi. Odalis ne sait gérer que les terrains glissants, de préférence ceux où elle peut précipiter les autres en bas de la pente avec cruauté ou indifférence. La tension est son turf, et inconsciemment il a accepté de jouer sur le même terrain qu'elle en se braquant de façon précoce pour quelques politesses manquantes. Elle décroise les jambes, se met debout sans empressement et se dirige vers cette porte qu'il a bien fait de lui indiquer. "Si tu veux un conseil, quand on est pas chez soi, on évite de trop se faire remarquer." Il y a une satisfaction vicieuse dans le fait de penser qu'elle possède la main dans cet échange, car qui qu'il soit, elle considère qu'il y a peu de chance pour qu'il soit plus menaçant que ce qu'il n'est déjà - à savoir, guère plus qu'un chaton esseulé. Elle bascule le verrou de la porte, puis après avoir pivoté, y appuie ses omoplates. Elle n'a jamais été la plus violente des Mulver, n'a sur les mains que les larmes de quelques employés qu'elle aura trop persécuté un mauvais jour. Les seules personnes qu'elle n'ait jamais rêvé d'étrangler de sa propre main portent le même nom qu'elle. Pour les autres elle s'est toujours limité à une pression mentale, le passage de sa rancoeur et sa colère mal gérées qui ressurgissent sur des têtes plus ou moins innocentes ; et pourtant elle apprécie l'image qu'elle donne à voir à l'instant, d'avoir piégé avec elle quelqu'un qui est sans doute proche de son âge mais possède deux fois -si ce n'est trois ?- sa naïveté. Elle pousse un soupir, ostentatoire, pour le théâtre mais aussi parce que déjà elle s'ennuie. Les distractions ne font jamais long feu. Elle ne tardera pas à haïr ce tableau, ce type, et l'autre qui trépigne comme un gamin à qui on a intimé le silence. Lui écope d'un regard dégoûté. Peut-être qu'il est le premier dans sa liste tout compte fait, avant le tableau. "Tu comptes me montrer ce tableau ou il faut en prime que je vienne le chercher par moi-même ?"
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