New York, 2021. La guerre des Corbeaux est terminée. Dans le sang et la poussière, New York renaît de ses cendres. La vie reprend : l’université de magie Brakebills rouvre ses portes et les speakeasies accueillent de nouveau les riches magiciens de l’Upper East Side tandis que les bas-fonds du Bronx enterrent leurs morts. Cinq ans de guerre et rien n’a changé : la magie la plus pure est toujours réservée à ceux qui vivent en Haut, tandis que les relents d’alchimie souillée ruissellent dans les ruelles du Bas. C’est ainsi depuis des siècles, depuis que la Ligne qui sépare New York entre eux a été tracée. Et dans l’ombre, pourtant, la révolte gronde. Les trahisons se préparent et seule la lueur d’une dague tranchera l’obscurité.
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 kids can be so stupid (r/o)

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Odalis Mulver

Odalis Mulver

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· occupation : wandering, hating visitors (curator, met. museum of magic)
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· tarot card : the hanged man ; beware of those you can flip any situation cause they know it better than you do.
· style rp : rythme aléatoire à rapide, troisième personne du singulier, tous types de longueur de rep bienvenue si vous acceptez que j'écrive un poil trop de mon côté
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kids can be so stupid (r/o)  ·  22/05/21, 01:26 pm

L'air extérieur fait frémir les bronches qui s'étonnent d'accueillir de l'air qui n'aurait pas passé la journée piégé dans l'appartement ou dans les archives du musée. Ses deux univers en vase clos, habituellement relié que par quelques minutes dehors, sans y accorder d'attention, se sont subitement ouverts en deux pour creuser une brèche, avec pour programme initiale une soirée mondaine avec quelques donateurs. Le pendule des habitudes est relégué à l'obsolescence alors que le regard cavale, bondit à la recherche d'une distraction autre qui ferait dévier le cours des choses, d'un rien qui la fera se sentir un peu plus vivante que malade.
Le manteau de laine claque dans un courant d'air, la ramène à la réalité plus bruyante, plus grouillante, de la ville. Les couleurs s'infusent brutalement, les sons l'engloutissent alors que la pupille accroche un point de chute incongru. Si la débauche devait avoir une vraie image mentale pour Odalis, ça serait celle-ci. Le Flamingo qui trône comme un monstre d'un style tout particulier. Si elle oublie les autres sur le trottoir, elle est certaine de pouvoir l'entendre psalmodier son prénom pour qu'elle compte au nombre de ses victimes du jour. C'est une attraction empoisonnée qui serpente jusqu'à enserrer ses entrailles. Est-ce qu'elle pourrait mourir de trop vivre ? La logique imparable répond que techniquement, elle devrait déjà être morte depuis longtemps. La rigueur appliquée dans le travail - qui a le mérite de la sortir de ses appartements, de la dégager de son vase clôt- gémit de se sentir fléchir sous l'envie grandissante de ne jamais mettre un pied à l'engagement prévu, être absente là où elle devrait faire figure aux côtés d'huiles. Au musée on connait principalement Odalis sous sa version la moins engageante mais aussi la plus sérieuse. A moins que l'organisme ne fasse défaut, ce qui arrive et personne n'a la bonté de lui en tenir rigueur, ce qui l'horripile, toute cette clémence qu'elle vomit, elle est toujours là, affable mais rigoureuse, un puits de sciences qu'on aimerait pouvoir éviter certains jours. Les impératifs, les devoirs, elle les remplit religieusement, mais cette fois, le carcan lui parait trop étroit. Le travail, le poids familial, ses soeurs, les manœuvres politiques, sa vie en marge de celle des autres, tout ça est devenu insupportable et moteur de potentielles mauvaises décisions qu'elle aura de toute façon trop de fierté pour reconnaître comme telles. D'un mouvement sec elle dégage son poignet frêle de la manche pour s'aviser de l'heure ; les aiguilles au moins aussi fragiles qu'elle luisent d'une information lourde de sens. Elle a devant elle dix minutes pour rejoindre le musée. Ca ne lui en laisse aucune pour continuer de tergiverser. Le corps se met en mouvement avec l'assurance des gens déterminés : aujourd'hui le train de la vie de l'enfant surprotégé déraillera. A cette pensée l'estomac se soulève - la chose la plus vivante en elle est et restera toujours ce puissant dégoût pour la situation et ses paramètres : poor little sickyweaky mulver thing. Boo-hoo. Les lourdes portes dorées s'ouvrent  pour l'avaler toute entière et instantanément le souvenir d'impératif se dissout pour n'être rien d'autre qu'une vague brume nébuleuse. Le musée ? Oublié. Le manteau est nonchalamment abandonné au vestiaire, avec autant de passion qu'habituellement - aucune - avant d'errer sans savoir ce qu'elle fait précisément en ces lieux. Elle sait pourquoi mais le comment reste à définir. Elle n'est connue ni pour ses éclats de jovialités, ni de spontanéité.
La déambulation s'arrête en tant que simple spectatrice d'une table de poker. Austère dans l'attitude, les muscles pourtant s'assouplissent à se sentir progressivement s'enfoncer dans l'univers qui n'est pas le sien. La pupille finit par accrocher au hasard un profil qui, s'il n'a rien d'assurément amical, est au moins connu et apprécié. Il est celui qui, pour elle, arrondit les angles, rend les entrevues moins lasses, moins amères, qui donnerait presque envie de sourire. Presque. Elle le toise un instant, pour retourner du coin de l'oeil au jeu auquel elle ne participe pas. "On s'est perdu Ry'mone ?" L'insolence n'a pas de gêne à se faire entendre par dessus les murmures des conversations qui ne la concernent pas. Il incarne le point bonus du lieu, l'option généreuse qui rend un peu plus palpable ses ambitions de déviance. "A la recherche de la richesse dans un quartier qui n'est pas exactement le tien peut-être ?" Elle, elle cherche la ruine. Mais qu'importe le flacon pourvu qu'il y ait l'ivresse right ?
 
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