New York, 2021. La guerre des Corbeaux est terminée. Dans le sang et la poussière, New York renaît de ses cendres. La vie reprend : l’université de magie Brakebills rouvre ses portes et les speakeasies accueillent de nouveau les riches magiciens de l’Upper East Side tandis que les bas-fonds du Bronx enterrent leurs morts. Cinq ans de guerre et rien n’a changé : la magie la plus pure est toujours réservée à ceux qui vivent en Haut, tandis que les relents d’alchimie souillée ruissellent dans les ruelles du Bas. C’est ainsi depuis des siècles, depuis que la Ligne qui sépare New York entre eux a été tracée. Et dans l’ombre, pourtant, la révolte gronde. Les trahisons se préparent et seule la lueur d’une dague tranchera l’obscurité.
city dark urban fantasy, 16+. / 1 rp par mois. / pas de minimum de mots. / le forum est configuré UTC−4 (heure canadienne) / drama inrp, not irl. stay fresh.

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Dahlia Belacqua

Dahlia Belacqua

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in-between (r)  ·  17/05/21, 07:37 am

open up your mind and let me step inside
rest your weary head and let your heart decide
it's so easy, when you know the rules | @reeve dahlström


Quelques heures. C’est tout ce qu’elle s’est donnée pour remettre de l’ordre dans ses idées ; analyser, essayer, et peser dans la mesure du possible les pours et les contres. Pour de vrai. De fait, Dahlia s’était préparée à plusieurs scenarii. Cette vérité-ci a donc été anticipée – d’ailleurs, elle l’est plus ou moins depuis le début. Depuis que tout a fini par se résoudre et que quelques disparitions de plus ont œuvré pour sa chance. Forcée, certes, et dès le point de départ. Trop pour que tout cet ensemble ne soit constitué que d’heureuses coïncidences, au moins pour elle – c’est inéluctable : lorsque quelqu’un gagne, quelqu’un d’autre perd. Souvent s’ajoutent les dégâts collatéraux ; toujours en fait. Il y a eu le doute, donc, sérieux, mais qui avait pour lui l’immense avantage d’être ce qu’il était : une éventualité parmi d’autres. Le voilà confirmé. Alors ? Alors, il n’y a rien à faire, et surtout rien à dire. Ce n’est qu’un secret de plus à garder. Un secret d’importance tout de même, qui bouleverse tout dans le fond, mais rien dans la forme. Et pour tout ce qu’elle peut avoir à protéger, gagner ou perdre dans l’affaire, la forme n’a justement pas intérêt à changer. Que les choses suivent leurs cours sans trembler ; c’est ainsi que l’on transforme le mensonge en vérité.
Quelques heures. Pour réfléchir, se calmer, se rassurer. Ce n’est pas si grave ; si, quand même. Quand même. Mais elle a connu pire et a tenu en des circonstances bien moins favorables. En l’occurrence, celles-ci, à l’origine, ont tout pour lui convenir – quelques mois plus tôt, elle était bien loin de pouvoir seulement espérer un tel avenir. L’envisager peut-être, oui, comme un désespéré en quête d’une introuvable issue dans le noir. Vraiment ?
Quelques heures. Pour se regarder bien en face et soutenir la culpabilité qu’elle lit dans ses billes noires. Pour de vrai. Inspirer, expirer calmement, et la fixer encore pour la faire partir ; diminuer d’abord, puis s’évanouir. Si même elle n’est pas capable de la trouver, alors personne ne pourra.

Le Nightingale. Petit rooftop au cœur de Midtown, bar à l’ambiance subtilement décontractée : c’est là qu’elle a invité Reeve Dahlström à la rejoindre, à cette heure suffisamment tardive pour commander un cocktail sans passer pour un alcoolique et suffisamment avancée tout de même pour largement profiter de la soirée. Ensemble, ou pas ; compte-tenu de la nouvelle qu’elle a à lui partager et tout ce qu’elle s’interdit de prononcer, le ‘pas’ est bien l’option qu’elle préfère encore : certaines choses ne sont pas tout à fait digérées, et la fleur a beau aimer le jeu, elle est incapable d'ignorer sa précieuse et désespérante humanité. Elle peut bien contrôler les apparences, montrer et dire ce qu’elle veut, ce qu’il y a dans sa tête, son cœur et son ventre ont tendance à rester. Pour le meilleur et le pire. Le temps et les épreuves ont démontré que Dahlia Belacqua peut aller loin. Mais elle a des limites. Les conditions ne sont pas assez favorables pour qu’elle s’amuse à les tester dès maintenant : elle aura tout le coupable loisir de le faire quand la machine sera officiellement lancée, et un tel challenge n’a pas grand-chose pour l’emballer. Et c’est dommage. C’est dommage, parce qu’elle aurait pu se réjouir vraiment. Elle aurait pu être heureuse de cette tournure plus que favorable pour elle, et cette satisfaction aurait pu être partagée, dans la mesure où il y a bien pire que d’épouser une femme ou un homme qu’on a la chance d’apprécier, au moins, et sous différentes coutures. Dans ce monde-ci, c’est une aubaine, tout le monde le sait. Sans doute la nouvelle aurait eu ce petit quelque chose d’amertume qui accompagne tous les engagements qu’on prend pour eux, mais elle n'aurait pas été autant gâchée. Les morts pèsent souvent plus lourd que les vivants ; ils l'ont tous appris à leurs dépens. Tout de même : elle ne doute pas qu’il y aura des choses à dire ; a minima qu’il préférera entendre la nouvelle de la bouche de la principale intéressée plutôt que de celle amère de sa future belle-mère. Hors de question de l’amener aux bains de Thétys, où l’on peut trop facilement s’amuser à guetter les entrées et sorties pour savoir qui a quelque chose à dire à qui, et formuler les plus folles théories pour le simple plaisir de lancer la rumeur ; l’expérience parle. Reeve et Dahlia se sont toujours trouvés loin des regards : dans un monde où les apparences sont si importantes, on apprécie d’autant plus la discrétion et le secret. Il était marié alors, et rien n’était voué à changer. Pourtant, tout a changé. Bientôt, la lumière sera sur eux ; qu’on les laisse savourer cet entre-deux dans un lieu où l’on ne leur prêtera pas plus attention qu’aux autres. Un terrain neutre : c’est ce qu’elle leur a choisi ce soir, pour leur laisser toute la liberté de faire comme ils voudront. Elle a eu tout le temps qu’il faut pour s’incarner elle-même dans des circonstances légèrement différentes de la réalité. Moins la culpabilité, les questions et les doutes : la connaissance n’est pas toujours bonne à prendre. Une autre leçon déjà apprise par tous, voulue ou pas ; plutôt pas, en tout cas généralement. Bientôt, donc, Dahlia Belacqua et Reeve Dahlström se feront la cour, puis seront fiancés, et enfin mariés. Familles, entourages, ambitions et contexte : tous les feux sont au vert. Les augures, si tant est qu’il ait fallu leur donner une réelle valeur, ne manquent ironiquement pas de suivre le mouvement, alors allons-y gaiement. Elle est la première arrivée. Sous ses yeux, New York ; à cette hauteur, les cicatrices de la guerre paraissent à la fois étrangement plus nettes et plus floues. C’est en tout cas cette réflexion qu’elle se fait, negroni déjà entamé sur la table, lorsque Reeve se montre. « Tiens ? » qu’elle l’accueille, faussement étonnée. « Vous, ici. » Le sourire s’étire, amusé comme il l’aurait normalement été. Rien de plus qu’une simple farce pour le seul plaisir de jouer : Dahlia Belacqua est une grande joueuse – c’est en tout cas ce qu’elle parait être. Car le jeu, tout le monde y participe. Et peu importe où il mène : l’important, c’est qu’ils le suivent, le but n’étant pas de gagner – puisque personne ne gagne ici – mais de rester dans la partie. « Comment vas-tu, d’abord ? » D’abord, oui. Vrai que la question lui permettra d’une certaine manière de sonder son état d’esprit, mais il y a plus d’intérêt dans celle-ci qu’on le lui accorderait normalement. Reeve, d’abord, est un ami de la famille ; tout du moins le meilleur de son grand frère, après la mort de ce frangin qu’elle avait au moins de cœur à défaut de sang. Il est aussi le sien, d’ami, quelque part, ou en tout cas quelqu’un qui compte tout de même, avec quelques extras dont ils ont évidemment profité ensemble. Alors elle demande, vraiment, puisque les sujets d'inquiétudes ne manquent pas en ce moment. Entre Reeve et Dahlia, il n'y a jamais eu de problème. Jusque-là seulement. Tout était à la fois simple et léger, inconséquent, et à dire vrai, il est plus que probable qu'ils ne se connaissent pas tant qu'ils pourraient ; pas tant qu'ils seront amenés à se savoir un jour. Son verre rejoint ses lèvres ; l’amertume du cocktail répond d’une drôle de manière à la sienne. Ses longues jambes se croisent en même temps qu’elle se cale un peu plus confortablement sur son siège. Le regard, lui, balaie une dernière fois la vue avant de se fixer sur son futur fiancé et époux. Hors de question de tourner autour du pot ou s’amuser du suspens : pas l’humeur ni le sujet, encore moins l’intérêt. « Ta mère a rendu visite à mes parents tout à l’heure. » Le ton est égal : il sait aussi bien qu’elle pourquoi. L’affaire a commencé peu de temps après que la chance ait fait son œuvre, et personne n’a rien fait pour l’empêcher. Au contraire, d’ailleurs. « Il semblerait que les augures soient favorables. » Une information glanée à l’oreille indiscrète le jour même, à l’occasion d’une visite improvisée. Quant au reste, elle le gardera pour elle. C'est déjà bien assez.
Reeve Dahlström

Reeve Dahlström

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· style rp : très modéré | rp à la troisième personne, narration en français et préférence pour les paroles en anglais (français, no problem).
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Re: in-between (r)  ·  21/05/21, 06:20 am

Que c'est étrange d'envisager un verre ailleurs que dans l'antre forgée à son image. Mais puisque la compagnie est bonne et l'invitation polie, Reeve n'a pas su refuser. On lui a de toute façon signifié que Dahlia avait désormais une emprise, qu'il le veuille ou non, et que comme tout, il finirait par s'y faire. Par volonté au mieux, par la force au pire, par habitude s'il faut un juste milieu décent. Il fait semblant de ne rien voir, de ne rien comprendre, et de prétendre se laisser vivre. Ne rien calculer, alors même qu'il pèse le moindre de ses gestes. Il observe tout a distance, spectateur intéressé, mais prétentieux à sa propre existence dont il sait qu'il ne tient les rênes que lorsqu'il n'y a que peu, voire pas, d'enjeux pour son nom. Dahlia a décidé d'un tête-à-tête, et il aime à croire qu'il ne s'y présente pas pour répondre favorablement à la pression familiale, mais parce que la soeur de Santo est d'excellente compagnie. À ce niveau-là, ils n'ont rien à se prouver, et c'est au moins ça qu'ils n'auront plus à faire plus tard ; lorsque le moment sera venu, et qu'il ne pourra plus se voiler la face. Lorsqu'il ne pourra plus détourner le regard d'elle même s'il le voulait, alors qu'ils seront au pied du mur et voués. Face à la perspective, c'est un Reeve bien peu pressé qui arrive au Nightingale. Pile à l'heure, pour succomber davantage à la poigne maternelle qui exige prestance et ponctualité. Dahlia est assise plus loin, et tout en la rejoignant, il fait glisser sur ses épaules et ses traits fins un regard de satisfaction, quand bien même ignore-t-il férocement l'agitation anxieuse qu'elle provoque. À l'humour, elle parvient à lui arracher un rire léger, et un sourire qui persiste un peu plus longtemps, puis disparait sur sa joue en un baiser-récompense.   “ Bonsoir, princesse. ” Il pourrait lui éviter le surnom, et le iota de raillerie qu'il renferme. Il pourrait. À terme, Dahlia devra y voir une forme d'affection ; et c'en est.  Comme pour tout, comme pour lui, elle devra s'y faire. Si ce n'était qu'une histoire de petit nom... “ D'abord ?  ” Voilà qui augure de plus que des banalités d'usage, ou d'une conversation mondaine sans conséquences. Il devra de toute façon s'y faire, encore, puisque les murmures disent pour eux qu'ils s'appartiendront plutôt tôt que tard, par la volonté de ceux qui ne veulent que leur bien. Même s'ils n'étaient là que pour discuter, passer un moment ensemble comme c'est arrivé mille fois avant, Reeve ne voit désormais que ce qui est attendu. Alors même que Dahlia lui est aussi agréable qu'on puisse l'être dans l'instant, il se frustre des nouvelles règles qu'ils n'ont pas fixé, quand bien même ne sont-elles pas encore tout à fait officielles ; et  s'attend à ce que le d'abord d'ouverture change ce paramètre.   “ Plutôt pas mal, je te remercie, et toi ?  ” demande-t-il, intéressé quoi qu'on en dise. Les banalités, n'ont jamais été sa tasse de thé. Une tasse de thé, n'est pas sa tasse de thé non plus, cela dit. C'est le moment idéal pour s'inspirer les papilles, ce pourquoi il se commande un verre de vin rouge plutôt sage, qui ne lui ressemble qu'à moitié. Le scotch pour plus tard, lorsqu'il sera confiné avec lui-même dans les méandres du Maelstrom. Il regrette malgré tout son élan de sagesse lorsqu'il accueille une première mention amère.   “ Et pour cela, recevez les plus plates excuses du reste de la famille Dahlström,  ” Les siennes, et assurément celles de ses frères et soeurs qui savent combien leur mère peut être d'une abominable compagnie. Probable qu'elle ait joué le jeu après des Belacqua, inspirée par l'appât du gain et la perspective de se conformer à la volonté des Clans. Un vague ricanement lui échappe, vite remplacé par le sempiternel dédain que tout ceci lui inspire. Le nez dans son verre à peine servi, il attend que le couperet tombe. Que l'épée de Damoclès finisse par céder une bonne fois pour toute, et altère son quotidien de célibataire-veuf devenu plutôt agréable et passionnant. Il déplore cependant qu'on dépêche Dahlia, devant qui il refuse de s'emporter. Le choix est intelligent, et lorsqu'elle se lance, il ne peut que lever les yeux vers elle et compiler tout ce qu'il a d'aigreur face à l'idée de se remarier en un regard affuté. “ Ah bon, ” souffle-t-il dans sa barbe. Il accueille la nouvelle avec un rien de nonchalance dédaigneuse, et s'accorde une gorgée pour faire passer cette pilule. Il n'y a aucune surprise, mais il est malgré tout happé par l'idée que ce soit engagé, plutôt béni, bientôt public. Les augures, c'est une autre forme de charlatanisme, et une en laquelle Reeve a très tôt décidé qu'il ne croyait pas. La lecture des astres n'influencera pas plus ses amours que ce qu'il a mangé au déjeuner. “ Surprenant.  ” Il a le sentiment que les augures lisent ce qu'on veut qu'elles lisent, et ce n'est pas nouveau. Ils font certes une formidable paire, tant pour les affaires que pour le personnel, et ça, même lui ne pourra pas l'enlever à la possible union. Pourtant les augures étaient aussi favorables pour Tassya, et on trouve difficilement une paire moins bien assortie qu'eux.   “ Et ? ”  L'opinion des augures et la façon toute débile qu'ils ont d'interpréter les nuées, les nuages et les pets de ciel, tout ça ne lui fait ni chaud ni froid. Reeve partage au moins ça avec le cercle des Herne qu'il a besoin de preuves tangibles, d'un peu de faits et d'explications fondées pour croire. Il ne peut pas croire que les astres aient une quelconque influence sur les hommes, leurs sens et leurs émotions. Pleine lune ou non, Reeve est chaque jour plus glorieusement lui-même que la veille, quand bien même faut-il concéder à l'humanité que sa définition de la gloire n'a rien de bien reluisante. Pendant une longue minute, Reeve fixe le fond trouble de son verre et soupire. Il est traversé par l'anxiété du mariage, le précédent ayant laissé des cicatrices dont il ne pourra jamais ouvertement parler. Par le fait que le petit quotidien, fait d'excès en tous genres qui parviennent à l'occuper assez pour s'épargner même précairement les fantômes de la guerre, touche à sa fin et qu'il n'a aucune autre parade, aucun autre remède à sa disposition. Que Dahlia finira par le subir à son tour, et qu'il ne peut pas accepter ça non plus. Surtout pas ça.  Quelle bande de commence-t-il, avant de s'éparpiller, J'ai trente-cinq ans, merde. J'ai passé l'âge de laisser ma mère, ses potes et ses petites sorcières se mêler de ma vie personnelle.” On croirait qu'il y a un âge maximal pour ces choses-là, mais visiblement non.  Que ses parents aient un avis à donner sur ce qui est officiel dans ses relations, admettons. Même s'il n'en ferait rien pas principe, au moins il leur fait l'honneur d'avoir une oreille attentive juste assez. Même s'il se croyait préparé, une partie de lui était certaine de passer au travers ; comme c'est souvent le cas. Avoir brillé durant la guerre n'offre aucun privilège ; à moins que le sien soit celui d'épouser Dahlia.   “ Excuse-moi, ça n'a rien à voir avec toi, ” souffle-t-il doucement, en se passant une main sur la joue, puis en se penchant légèrement vers elle.  Ce n'est pas elle, ce n'est pas eux. Ce sont les autres. Il n'aime surtout pas qu'on lui force la main pour quoi que ce soit. Ça a toujours été sa grande problématique, et ce sera toujours. Il se braque par principe, mais pas contre elle, qui lui a toujours été si douce et qu'il fera tout pour protéger, mariage ou non ; il existe une preuve concrète pour le prouver. “ Et toi, qu'est-ce que tu en penses ?  ” Parce qu'on ne leur demande pas leur avis, pas du tout, lui s'intéresse à ce qu'elle ressent. Il est plutôt inquiet pour elle, qui devra le tolérer dans son quotidien, et dieu seul sait qu'il n'est pas simple.   “ Tu crois que si on confesse qu'on a déjà couché ensemble, ils vont faire l'impasse sur le chaperon ? ” darde-t-il, ouvertement moqueur ; il le faut, à ce stade. La seule idée qu'il faille faire la cour de nouveau, pas qu'il se soit vraiment donné dans l'exercice à l'époque, alors même qu'ils ont déjà couché ensemble lui semble d'un grotesque presque orgasmique. On dira que c'est de sa faute, et qu'il n'a qu'à la garder dans son pantalon. Qu'il devrait avoir honte, mais il avait à l'époque la guerre dans le public et dans le privé. Il est certain que s'il n'avait pas fréquenté Dahlia dans le privé, personne n'aurait fait le rapprochement, ni pensé l'union. À part Santo. Justement...
 
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